Mardi : 13h30-18h

Mercredi : 10h-18h

Jeudi : 13h30-18h

Vendredi : 13h30-18h

Samedi : 10h-18h
 

Juillet et août : se renseigner à l'accueil de la médiathèque.

 

Tel : 04.92.53.26.73 

 

Contact mail : 

mediatheque@ville-gap.fr

 

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Histoire du fonds patrimonial

 

 

- Le fonds ancien

Le fonds des Hautes-Alpes

Galerie des personnages dont nous possédons soit leurs bibliothèques, soit leurs publications

 

Le fonds ancien

Au début du 19ème siècle, il existe deux bibliothèques dans les Hautes-Alpes, toutes deux situées à Gap.

La première, localisée aux archives de la préfecture, doit son origine aux administrateurs du département. Elle comprend quelques ouvrages des monastères mais effectue aussi ses propres acquisitions et reçoit des envois du Ministère de l’intérieur.

La seconde doit son existence à la détermination de plusieurs hommes : Monsieur Amat, ancien Maire de la ville de Gap, Monsieur Colomb père, ancien avocat, et son fils Monsieur Paul Colomb.

Ce dernier est âgé de 18 ans seulement lorsqu’il participe à la fondation de la bibliothèque en 1829. Bibliophile et d’une grande curiosité, c’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’il sollicite les bienfaiteurs et les donateurs. Il parcourt aussi les ventes et les librairies de la capitale afin d’acquérir des ouvrages. Il parvient à rassembler environ 2000 volumes dont il fait imprimer un catalogue.

La bibliothèque ouvre ses portes en 1829 en accueillant le public plusieurs fois par semaine.

Mais il faut attendre 1831, après diverses discussions entre la préfecture et la municipalité, pour que les deux bibliothèques soient enfin réunies. Elle déménagera six fois avant de s’installer, en 1986, dans les locaux actuels.

À ce premier fonds se sont ajoutés les dépôts de l’État, les envois des ministères ainsi que les collections privées.

On peut distinguer les dons officiels comme le dépôt en 1825 de l’exceptionnelle.

« Description de l’Egypte », de ceux des particuliers, tel Claude-Bruno Fine, avocat à la cour royale, qui lègue en 1833 une collection admirable d’ouvrages imprimés couvrant plusieurs siècles.

Sans eux, la bibliothèque n’aurait pas la même richesse patrimoniale.

Au début du 20ème siècle, les dons et les dépôts continuent à enrichir les collections. En 1906, avec la séparation de l’Église et de l’État,  le préfet demande à la bibliothèque de recevoir quelques centaines d’ouvrages émanant de la bibliothèque du grand séminaire de Gap. Parmi les ouvrages, outre les nombreux volumes religieux, notons la célèbre « Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers » sous la direction de Diderot et d’Alembert, imprimée entre 1751 et 1772, une collection de Voltaire imprimée entre 1822 et 1823, le dictionnaire de Trévoux en 1752, ouvrage historique rédigé sous la direction des Jésuites.  

 

Le fonds des Hautes-Alpes

 

Constitué de monographies, de brochures et de périodiques, en un ou plusieurs exemplaires, ces volumes portent sur le département mais aussi sur la province du Dauphiné. Certains volumes datent du 19ème siècle. Ce fonds correspond à une spécialité pour la Médiathèque de Gap : il conserve et présente à tous la mémoire du territoire.  Elle acquiert tout ce qui relève du département : scientifique, géographique ou romanesque mais aussi les brochures des différents « pays ».

La Médiathèque préserve également de très belles collections de publications périodiques locales et nationales. Elle possède notamment le « Bulletin de la société d’études des Hautes-Alpes » depuis sa création.

10 500 volumes composent le fonds de l’Histoire Locale, environ 5000 sont en libre accès.
 

 


 

Paul Guillemin : 1847 - 1928

                                                                                       

Natif des Hautes-Alpes par sa mère, Paul Guillemin, né en 1847 dans la Meuse, commence sa carrière dans la médecine militaire à Briançon. C’est surtout un authentique alpiniste. Collectionneur émérite, il rassemble une documentation impressionnante sur le Dauphiné et rédige plusieurs articles et brochures.


Dominique Villars 1745 -1814

 

Né dans le village du Noyer. Son goût pour l’herborisation et sa connaissance approfondie des plantes le font devenir un professeur de botanique éminent qui deviendra Directeur du Jardin des plantes de Grenoble en 1778.

 

Son ouvrage consacré aux « Plantes du Dauphiné » paru en 1786 est conservé dans nos fonds.

 

 

Georges Pinet de Manteyer 1867-1948

 

Avant de devenir l’un des plus éminents présidents de la Société d’Études, Georges Pinet de Manteyer, né à Gap en 1867, accomplit d’excellentes études supérieures. Son cursus universitaire est impressionnant.

 

Après une brillante soutenance de thèse, il est nommé archiviste paléographe. Mais hésitant sur son métier, il poursuit ses études.  De 1921 à 1948, date de son décès, il produit énormément d’articles sur les Alpes, son histoire, sa toponymie. Il collectionne également des livres, manuscrits, objets concernant le Dauphiné et la Provence.

 

 

Achille Mauzan 1883 – 1952

 

Achille Mauzan naît à Gap en 1883. Peintre, affichiste, sculpteur mais aussi dessinateur. poursuit ses études à l’école des Beaux Arts de Lyon. Il restera de longues années en Italie où il commencera sa carrière en créant des affiches pour le cinéma muet et publiera des cartes postales.

 

Esprit voyageur, il quitte l’Italie pour l’Argentine, dirige la publicité et l’affichage publics. Ses productions d’affiches sont connues dans tout le continent sud américain.

 

 

Émile ROUX-PARASSAC 1874-1940

 

Émile Roux, né à Sisteron en 1874, surnommé le barde alpin, adjoint à son patronyme celui de Parassac, toponyme veynois. Il passe une partie de son enfance à Veynes avant de rejoindre la région parisienne.

 

Esprit éveillé, il écrit des milliers d’articles aussi bien des éditoriaux politiques que des pages touristiques de revues ou brochures. Il est aussi poète, conteur, biographe, préfacier. Il décède en 1940.

 

 

Henri FERRAND 1853-1926

 

Fils et petits fils de notables grenoblois, avocat lui-même, Henri Ferrand né en 1853, découvre la montagne dès son adolescence. Cela va devenir un espace privilégié de rencontres scientifiques, géologiques et photographiques, son autre passion. Il écrira plusieurs articles et brochures concernant tous les aspects de la montagne. Il publiera aussi plusieurs guides, ce qui est un genre nouveau pour l’époque ! À sa mort, en 1926, il laisse 251 volumes.

 
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